Comme l'a dit un intervenant, les nouveaux médias ne sont pas un effet de mode, mais bien une tendance profonde. Gardons en mémoire ces ordres de grandeur : 80 % des 13-14 ans surfent sur internet régulièrement et... 61 % des 15-25 ans ont laissé internet supplanter la télévision dans leurs activités (Source médiamétrie, Ipsos, TNS-Sofrès).
Bien entendu, comme dans tous les grands chambardements, ce qui se produit part dans toutes les directions, s'amplifie largement par "auto-allumage" et produit ce que Michel Germain appelle "l'infobèsité".
Mais d'ici peu, cette nouvelle culture aura muri, comme la génération qui la porte, et une forme de régulation s'instaurera de manière naturelle.
D'ici-là, il nous appartient, à nous qui nous prétendons communicants plus qu'à d'autres, de "nous y mettre" : il faut nous jeter à l'eau, nous immerger dans cette nouvelle culture comme on apprendrait un nouveau langage.
Il s'agit de ne pas manquer cette "révolution" et de bien intégrer les 3 principaux changements dont elle semble porteuse en premier lieu :
- les techniques utilisées font appel à de nouveaux codes de communication (image, son, écriture plus nerveuse et plus courte, transparence, originalité, etc.) ;
- il est important d'intégrer dès maintenant ces nouveaux médias, parmi les supports et relais possibles de nos actions de communication ;
- la dimension relationnelle de nos actions (contact humain direct) sera à l'avenir d'autant plus importante que sera large la palette de nos services dématérialisés et virtuels.
A suivre...