mercredi 27 décembre 2006

Pour qui sonne le blog ?

En d'autres termes, de quoi le blog marque-t-il la fin ?
Du téléphone ?
De la rencontre ?
De la réunion ?
Du courrier ?
Du journal ?
De la carte de voeux ?!...

Vas savoir. En tout cas, tout cela va évoluer, c'est certain.
Notre manière d'envisager la communication a déjà beaucoup évolué, ce qu'elle n'avait sans doute pas fait depuis un temps certain.
Avec les technologies internet, on recommence à se ré-interroger sur le support de communication et sur le comment.
Jusqu'à présent, c'était journaux/radios/télo, télé pardon.
Vous me direz, aujourd'hui on ne fait qu'ajouter un canal, internet, voire le téléphone.

On empile le mille-feuille.
Pas seulement. Au-delà d'internet ou du téléphone, c'est à l'intérieur même de ces vecteurs que la communication est à inventer. Le canal est une chose, mais il n'est pas tout : après il faut savoir comment on va mettre en forme le message, vidéo, audio, images... quels liens on va créer pour générer de l'audience, etc.
Et ce qui ne cesse de m'émerveiller, c'est que le phénomène touche tout le monde : un maire d'une petite commune isolée du Doubs, qui a mis en place un canal TV lui permettant de diffuser de l'information municipale à toutes ses ouailles, y compris celles habitant dans les quartiers les plus reculés de la commune ; jusqu'au ministre de la santé, qui vient d'annoncer l'achat d'un listing de numéros de téléphones portables pour diffuser un message SMS d'incitation à l'arrêt du tabac... même si la Saône et Loire avait ouvert la voie et l'avait fait avant lui ;-)...

Allez, il est temps maintenant de terminer ce message et de tourner la page de 2006.
Comme il se doit, je ne voudrais pas démarrer l'année sans une résolution.
Quitte à en prendre une, dans le cadre de ce blog, ce sera de faire en sorte qu'il fasse mieux que la moyenne des blogs, dont la durée de vie ne dépasse pas trois mois.
On devrait pouvoir y arriver, non ?

Je vous souhaite à toutes et à tous une très bonne année 2007.
A tout de suite et comme disait Christian, à vos claviers...

samedi 16 décembre 2006

Personne sur ce blog

"Personne sur ce blog", "l'horloge retarde", "ameli est en retard" et j'en passe. J'avais presque oublié combien la création d'un espace d'expression est utile pour que puissent se répandre les aigreurs et les rancoeurs accumulées par certains. C'est drôle du reste de constater le nombre d'étourdis que compte cette catégorie de râleurs, qui oublient systématiquement de signer leurs messages. Je les informe à ce propos qu'en tant qu'administrateur, je n'hésiterai plus à l'avenir à retirer du blog les messages mettant en cause les personnes, fut-ce à mots couverts.
Ce blog n'a pas été créé pour cela et pour exercer leur liberté de parole, je les invite à créer leur propre espace d'expression : ce n'est pas la place qui manque dans la bloggosphère.

Cela étant posé, merci à celles et ceux qui ont apporté de l'eau (de Vichy) à notre moulin en nous faisant partager leurs connaissances et leurs savoirs.

Des questions techniques ont par ailleurs été posées, auxquelles il est important d'apporter une réponse. Concernant la référence à l'html pour l'écriture d'un message : je me suis moi aussi posé la question et j'ai aussitôt abandonné l'idée de lui trouver une réponse. Je me suis lancé, j'écris, ça marche et comme disait l'autre "Sam Suffit".
Concernant le lien RSS, je crois qu'il convient de s'enregistrer via "Atom" au bas du blog, pour recevoir une alerte (mail ?) dès qu'un nouveau message est publié sur ce blog.

A plus tard pour reprendre le cours de nos échanges, et lundi 18, pensez à ameli, c'est sa fête ;-)

samedi 9 décembre 2006

L'étang change...

...comme disait Pierre Bellemare. Et c'est même toute notre relation au temps qui évolue avec les nouveaux médias. Leur principe c'est "tout le temps", avec ce que cela signifie en termes de gestion de contenus et de capacités de "désynchronisation" d'avec les médias.
L'information, c'est quand je veux : je peux regarder les infos nimporte quand, en direct ou en différé, sur le web ou avec mon portable. C'est la fin du reigne sans partage du 20h00 : avec internet c'est tout le temps 20h00, ou plus exactement, le 20h00 c'est tout le temps.
La consommation aussi, c'est quand je veux. Le débat sur l'ouverture le dimanche dans un tel contexte est un tantinet anachronique, techniquement parlant tout au moins.
Les nouveaux médias ne sont pas non plus sans conséquence sur notre relation à l'espace, aux autres, au savoir, à la consommation et à l'expression de soi.
De tout cela nous reparlerons ensemble si vous le voulez bien.
D'ici-là, je vous propose d'aller faire un tour du côté du "buzz marketing" qui organise à Paris sa première nuit le 13 décembre. Si vous n'êtes pas dans le coin, faites un clic sur www.lanuitdubuzz.com
A bientôt

jeudi 30 novembre 2006

Prendre la vague

Le deuxième grand enseignement des notre université : c'est sans doute qu'il ne faut pas manquer la vague.
Comme l'a dit un intervenant, les nouveaux médias ne sont pas un effet de mode, mais bien une tendance profonde. Gardons en mémoire ces ordres de grandeur : 80 % des 13-14 ans surfent sur internet régulièrement et... 61 % des 15-25 ans ont laissé internet supplanter la télévision dans leurs activités (Source médiamétrie, Ipsos, TNS-Sofrès).
Bien entendu, comme dans tous les grands chambardements, ce qui se produit part dans toutes les directions, s'amplifie largement par "auto-allumage" et produit ce que Michel Germain appelle "l'infobèsité".
Mais d'ici peu, cette nouvelle culture aura muri, comme la génération qui la porte, et une forme de régulation s'instaurera de manière naturelle.
D'ici-là, il nous appartient, à nous qui nous prétendons communicants plus qu'à d'autres, de "nous y mettre" : il faut nous jeter à l'eau, nous immerger dans cette nouvelle culture comme on apprendrait un nouveau langage.
Il s'agit de ne pas manquer cette "révolution" et de bien intégrer les 3 principaux changements dont elle semble porteuse en premier lieu :
  • les techniques utilisées font appel à de nouveaux codes de communication (image, son, écriture plus nerveuse et plus courte, transparence, originalité, etc.) ;
  • il est important d'intégrer dès maintenant ces nouveaux médias, parmi les supports et relais possibles de nos actions de communication ;
  • la dimension relationnelle de nos actions (contact humain direct) sera à l'avenir d'autant plus importante que sera large la palette de nos services dématérialisés et virtuels.

A suivre...

dimanche 26 novembre 2006

Retourner à l'université...

Que retenir de nos rencontres ? Beaucoup de choses en vérité.
La bonne ambiance, bien sûr, qui a régné pendant ces 2 jours et le plaisir de se revoir, nous qui en avons si peu souvent l'occasion.
La qualité de notre réunion, ensuite, qui doit beaucoup à l'accueil chaleureux et à l'organisation sans faille de l'équipe com' de la Caisse de l'Allier.
L'intérêt de nos échanges, enfin, et la richesse des enseignements que l'on peut en tirer.

Ces enseignements, quels sont-ils ?
A mes yeux, le premier de tous et peut-être le plus important aussi est qu'il nous faut nous former à ces nouveaux médias et surtout, à la culture nouvelle qu'ils constituent pour la plupart d'entre nous.
Comme l'a dit l'un des intervenant à cette université, les nouveaux médias ne sont pas "un effet de mode", mais bien une tendance de fond, qui vient boulev erser nos savoir-faire.
Ainsi, loin d'une "simple" révolution technologique, c'est d'un profond changement culturel qu'il s'agit pour nous d'intégrer, notamment parce qu'il est porté par les nouvelles générations qui sont notre public de demain, ou plutôt, de tout à l'heure.
Ceci nous ramène à une réalité que l'on a un peu trop tendance à oublier : le savoir-faire professionnel est relatif et périssable. Il faut l'entretenir, en permanence, en se formant. Ce qui nécessite efforts et humilité de notre part ; soutien et prévoyance de la part de l'entreprise.
A suivre..., et rendez-vous sur le site de l'université dès cette semaine pour vous replonger dans les supports d'intervention de nos intervenants et pour remplir l'évaluation qui nous aidera à faire mieux la prochaine fois.

jeudi 23 novembre 2006

Le journal de l'université de la com'

L'université 2006 est à peine terminée. Pourquoi s'arrêter d'échanger sur le chemin du retour ?
Alors "bloggons" puisque de blogs, il a été largement question. Et de nouveaux médias en général.
Engouffrons-nous dans la porte ouverte à Vichy : c'est la porte ouverte sur demain !

Pierre Fradin